Le numérique fait partie de notre quotidien, il offre un accès illimité à une mine d’informations, d’échanges passionnants et fait preuve d’une grande ouverture sur le monde. Cependant, il est aussi une forme de dangers potentiels pour les plus jeunes.

Le contrôle parental permet de limiter l’usage des appareils en termes de temps mais aussi en ce qui concerne la navigation selon le profil de l’utilisateur. Celui-ci ne remplace pas l’encadrement et les échanges que l’on peut avoir avec ses enfants.

Comment protéger les enfants ?

L’activation du contrôle parental est motivée par une volonté de protéger l’enfant à une exposition à des contenus choquants, inappropriés, violents ou pornographiques. Il est aussi utile pour planifier et encadrer le temps d’écran.

La plupart des logiciels de contrôle parental permettent de :

• créer différents types de profils utilisateurs en fonction de l’âge : pour les plus jeunes, vous pouvez créer une liste blanche qui répertorie les sites auxquels ils peuvent avoir accès, pour les adolescents sont filtrés les sites illégaux (racisme, drogues…) et les sites inappropriés pour les mineurs (jeux d’argent, violence, pornographie…) ;
• limiter le temps de connexion en fixant des horaires d’accès et des quotas d’heures (attention aux enfants doués avec les paramètres horaires) ;
• limiter l’accès à des jeux ou à certains logiciels ou applications ;
• contrôler les usages numériques en consultant les historiques de navigation et diverses statistiques.

En pratique :

• sur mobile et tablettes : les smartphones et les opérateurs intègrent directement les fonctionnalités. Il suffit de les activer avant d’offrir le téléphone ;

• sur ordinateur : les fournisseurs d’accès internet incluent le contrôle parental dans leurs offres et permettent de configurer des profils utilisateurs (enfant, adolescent, adulte) ;
• console de jeux : elles intègrent une fonction de contrôle parental dans les paramètres à configurer.

Source : e-enfance.org, association reconnue d’utilité publique

Les bons réflexes :

1. le dialogue est essentiel ! Vous ne pourrez pas maîtriser totalement la pratique de votre enfant ;
2. expliquer votre démarche à votre enfant : le contrôle parental n’est pas une punition, c’est un outil pour le protéger, non pour entraver sa liberté ;
3. informez votre enfant des bons comportements à adopter :
   – ne pas donner ses coordonnées ;
   – ne pas acheter seul quelque chose ;
   – supprimer les mails d’inconnus et ne pas cliquer sur les liens suspicieux ;
   – ne pas accepter de rendez-vous de personnes inconnues.